Pauline Lespielle
Pauline Lespielle utilise la peinture, l’installation et la vidéo pour mettre en scène des contes inquiétants qui rejouent les canons de la fable moyen-âgeuse. Son style pictural emprunte avec aisance au romantisme et au surréalisme pour former des compositions qui flirtent avec l’étrange et le sinistre. Pour le critique d’art Mark Fisher, étrange et sinistre dépassent les conventions mondaines du confort et du plaisir esthétique pour poser des questions au plus près de l’existence et de sa métaphysique. Si l’attrait pour l’ère pré-industrielle est palpable dans les histoires qui habitent ses œuvres, ainsi qu’un certain malaise vis-à-vis de la modernité, Pauline Lespielle ne s’empêche pourtant pas d’inclure dans ses installations des vidéos réalisées, au lit, sur son smartphone, et de perturber ses présentations par des actions performatives surprenantes.
Pauline Lespielle uses painting, installation, and video to present troubling tales that rework the canon of fable form deriving from the Middle Ages. Her pictorial style borrows confidently from romanticism and surrealism to form compositions that flirt with the strange and sinister. For art critic Mark Fisher, the “strange” and “sinister” override mundane conventions of aesthetic comfort and pleasure to pose questions tailored to existence and its metaphysics. While the attraction for the preindustrial era is palpable in the stories that pervade her works, as well as a certain uneasiness towards modernity, in her installations Pauline Lespielle does not however preclude the inclusion of videos that she has made in bed on her smartphone or disruptions to her presentations through surprising performative actions.