Margot Monnier
La pratique de Margot Monnier s’articule autour d’un intérêt pour les matrices. L’œil humain, tout d’abord, et sa cornée, siège de la vue et plus largement de la perception, qui nous permet de nous situer et d’appréhender notre environnement. Les pistils et les coquillages, qui chacun à leur manière accueillent, protègent et participent au bourgeonnement de la vie. Et plus récemment, l'abri, et ce qu’il dit de notre relation au monde et aux autres dans la façon dont nous “habitons” la Terre, elle-même berceau de tout ce que nous venons à connaître. Par la sculpture, l’installation, le dessin et le texte, elle reproduit ces espaces d’intériorité mentale et de sociabilité humaine sous forme de cabanes, dans lesquels se glissent son intérêt pour les végétaux, les minéraux, et du vivant en général.
Margot Monnier’s practice revolves around an interest in matrices. First of all, the human eye and its cornea, the locus of sight and perception more broadly, which enables us to situate ourselves and perceive our environment. Pistils and shells, which each in their own way accommodates, protects, and contributes to the burgeoning of life. More recently, shelter, and what it says about our relationship to the world and to others, in the way in which we “inhabit” Earth, which is itself the cradle of everything that we have come to know. Through sculpture, installation, drawing, and text, she reproduces these spaces of mental interiority and human sociability in the form of huts, injecting into these structures her interest in plants, minerals, and living things in general.